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A propos de
la suspension d'un Mohel.
Traduit et adapté de The Jewish Messenger, New York, Heshvan 12, 5625,
November 11, 1864.)
Lettre de lecteur.
(L'histoire du Dr Bernard Illowy, Rabbi Issachar Dov Illowy est abordée dans une autre page )
Il y a deux mois, le Dr Illowy a adressé un courrier aux Mohalim de la Nouvelle Orléans pour leur demander de ne pas circoncire d'enfants nés d'une mère non juive, même si le père est juif, pour les raisons suivantes.
1 - Il est évident
que ces circoncisions ont lieu uniquement pour avoir droit à une place
dans le cimetière juif. Or selon la loi juive, une circoncision réalisée
en vue de conversion doit être suivie de l'immersion dans un Mikvé.
De tous les enfants circoncis ces dernières années " réalisée
en vue de conversion" aucune, même dans la tranche d'âge des
cinq six ans n'a procédé à l'immersion rituelle qui parachève
la conversion.
2 – Puisque l'enfant n'est pas circoncis en vue de conversion, le Mohel
a non seulement commis un acte contraire à la Loi, mais aussi transgressé
l'interdiction de prononcer le Nom de D.ieu en vain en faisant la bénédiction.
3 – A supposer que tout soit fait comme il faut, milah et immersion, quel
espoir de voir cet enfant grandir dans le judaïsme alors qu'il est élevé
par une maman chrétienne et un père non respectueux des Mitsvot?
Lorsque le Dr. Illowy a
expliqué ceci en réunion, deux des trois Mohalim ont accepté.
Le troisième a répliqué par une lettre insultante envers
le Rabbin Illowy dans laquelle il déclarait l'avoir fait et qu'il continuerait
à circoncire des enfants de mère non juive.
En réponse à ceci, le Dr. Illowy a déclaré en public
que ce Mohel était démis de ses fonctions de Mohel dans la communauté,
soulevant la colère des amis de ce Mohel et des parents des enfants non
juifs qu'il avait circoncis.
Permettez-moi, chers amis,
de poser trois questions:
1 – Est il permis de circoncire le fils d'une mère chrétienne
et d'un père non respectueux des Mitsvot lorsqu'on sait qu'il n'y a aucun
espoir de le voir grandir dans les chemins de la Torah et des Mitsvot?
2 – Si c'est interdit, un Rabbin a-t-il le droit de déclarer un
Mohel qui contreviendrait inapte à ses fonctions communautaires?
3 – Si le Rabbin a le droit et que le Mohel continue à circoncire,
la faute repose-t-elle sur le seul Mohel, ou aussi sur les parents qui font
appel à lui?
(...)
Remarque: un problème qui n'a pas perdu de son actualité ...
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Aharon Altabé
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