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(depuis hier soir
jusqu'au coucher du soleil de ce soir
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Venu
de Pressburg, où il avait été un proche du 'Hatam Sofer, et de Budapest où il
avait obtenu un doctorat, Rabbi Issachar Dov Illowy débarqua en Amérique en
1853. Il était remarquablement armé pour lutter contre l'influence de la Réforme,
et il entama une fougueuse carrière rabbinique toute axée sur la préservation
des valeurs traditionnelles de la Torah. Ce qui ne lui valut pas que des amis:
en vingt ans, il officia dans 7 communautés différentes: New York, Philadelphie,
S. Louis, Syracuse, Baltimore, New Orléans, Cincinnati!
(…)
Parmi les questions retrouvées dans sa correspondance, une question qui n'a
pas perdu de son actualité, 150 ans plus tard. Peut
on circoncire des enfants nés d'un père juif et d'une mère non juive [comme
préalable à une conversion future]?
Rabbi Illowy répondit par la négative.
D'une part, la circoncision n'était
pas suivie d'immersion au Mikvé, laissant ces enfants non juifs. D'autre part,
il maintenait que ces enfants ne seraient pas élevés dans la pratique des Mitsvot.
Pourquoi les circoncire dans ce cas?
Afin de donner du poids à ses réponses, Rabbi Illowy n'hésitait pas à se tourner
vers ses maîtres et amis européens, dont Rabbi Nathan Adler de Londres ou Rabbi
Raphael Chimchon Hirsch de Francfort. Cette décision fut à titre exemplaire
publiée dans le journal Der Israelit avec l'appui du Rav Marcus Lehman et du
Rav Azriel Hildesheimer.
Traduit
et adapté de The Torah Personality
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Aharon Altabé
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