Quelques notes éparses sur le regard de nos prédecesseurs sur la circoncision.
Extraits de "Histoire de l'antisémitisme", Léon
Poliakov. Chapitre 1. L'antisémitisme dans l'Antiquité
païenne, p. 24: |
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Chapitre 7. L'image du Juif,
p. 160: (…) Un exemple caractéristique de la combinaison des ces différents thèmes nous est fourni par les accusations élevées contre les Juifs à l'occasion de l'affaire de meurtre rituel de Tyrnau (1494). "Premièrement, les traditions de leurs ancêtres leur disent que le sang d'un chrétien est un excellent moyen pour guérir la plaie produite par la circoncision …" (Référence Anton Bonfin, Rerum Hungaricum decades, Dec V, livre 4). |
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Janvier 2003 Notes de lecture: l'ouvrage de Baron (Social and religious history of the Jews, vol 3) mentionne diverses mesures de la chrétienté des tous premiers siècles sur la mise à l'écart des Juifs, et parmi les mesures prises en Espagne par le Roi Reccared l'interdiction aux juifs de circoncire leurs esclaves, sous peine de confiscation de tous les biens de juif qui aurait circoncis son esclave (Leges Visigothorum, an 587). Par la suite, le Concile de Tolède (589) oblige le maître juif à libérer un esclave qu'il aurait circoncis. Ces notions seront à comparer avec le droit général et la situation des esclaves dans la Gaule et l'Espagne des premiers siècles. |
Il
faut noter que le souci premier des autorités de l'époque
était de mettre des barrières autant que faire se peut entre
le peuple païen ou fraîchement baptisé et les tenants
du judaïsme classique, présenté malgré tout comme
la religion mère. L'interdiction des mariages avec les juifs, l'obligation de baptiser les enfants nés d'un tel mariage, l'interdiction de travailler chez des juifs, puis de manger avec eux, tout était bon pour limiter l'essor du monothéisme authentique au profit de sa version light. Le statut de l'esclave non juif d'un juif était certes plus enviable que le statut de l'esclave des sociétés païennes. Toutefois, l'esclave mâle devait être circoncis, respecter les interdictions de la Torah. Sa circoncision, (comme d'ailleurs l'acquisition pure et simple d'une esclave non juive) en faisait un "demi juif", astreint aux interdictions et soumis à certains des commandements positifs de la vie juive, et sa libération en faisait un juif à part entière, l'égal de son ancien maître. C'est peut être dans cette optique que je n'oserai qualifier de prosélyte, que se situe la législation citée. |
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