Brit Milah à Antalya Nous sommes le (depuis hier soir jusqu'au coucher du soleil de ce soir

Hannoucah 5770
Le Rabbin d'Antalya, délégué Loubavitch de la ville ne connaissait même pas l'existence de cette famille. Lorsque le Rav Aharon Kramer fut contacté par le père d'un petit de 1 mois pour effectuer la Brit Milah de son fils, le secret était la condition primordiale. Personne ne devait savoir que cette famille était juive, et le père hésitait même à faire venir le Mohel durant 'Hannoucah de peur qu'il n'allume les bougies de la fête et ne dévoile ainsi le secret. Il voulait même que la Brit Milah se fasse de nuit, pour éviter de se faire remarquer.
Rav Aharon Kramer s'appliqua à rassurer le père, d'autant que l'intervention devait impérativement se faire de jour.
Il rencontra le père chez le Rabbin Loubavitch, et ils furent conduits au domicile des parents. Après insistance, un autre juif fut invité à s'associer à l'événement.
Le père ferma les rideaux, et la Brit Milah fut faite, sans minyan de dix hommes. L'ambiance était celle d'une grande sanctification du Nom de D.ieu, se rappelle Rav Kramer.
Au milieu de la cérémonie, un voisin frappa à la porte. Le père ferma les portes du salon, ôta sa kippa et partit s'entretenir avec le voisin, puis revint, remit sa kippa, et la cérémonie continua.
Le soir même, le père alluma les bougies de 'Hannoucah pour la première fois de sa vie.
Malgré les appréhensions du père, le Rav sortit se promener dans les rues de la ville, en chapeau et péot au vent, sans ressentir le moindre signe d'antisémitisme.
(Note du traducteur: je suis moi-même parti en Turquie en 2007, à Istambul, et j'avais reçu la stricte consigne de sortir en casquette et non en chapeau, pour avoir l'air d'un touriste).
Traduit de http://www.vosizneias.com/

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