Le courage d'une mère
Brit Milah dans le ghetto de Kovno

Nous sommes le (depuis hier soir jusqu'au coucher du soleil de ce soir


Une histoire rapportée dans "Ot HaBerit" de Zeev Grinwald.
Traduit par Aharon.

Le Midrach "Tana debei Eliahou Rabba" enseigne:
Lorsque les Enfants d'Israël faisaient circoncire leurs enfants en Egypte, les Egyptiens leur disaient: "pourquoi les circoncire, nous allons dans quelques instants les jeter dans le Nil?"
Les Enfants d'Israël répondaient: "nous ferons leur circoncision, et après faites ce que vous estimez devoir faire"

Un exemple de ceci est arrivé dans le ghetto de Kovno.
Les nazis avaient interdit d'avoir des enfants, et avaient décrété que tout nourrisson serait fusillé avec sa mère.
Y. B. était marié depuis cinq ans, et le couple n'avait pas encore eu d'enfant.
Et c'est dans le ghetto de Kovno qu'ils furent bénis par la naissance d'un enfant, un garçon. Le couple s'était caché dans les dépendances d'un atelier, où ils espéraient que le vrombissement des machines et le bruit des coups de marteau masqueraient les pleurs du nourrisson.
C'est là qu'ils décidèrent de faire pratiquer la Brit Milah.
Au moment où le Mohel s'apprétait à commencer la Brit Milah, on entendit une voiture s'arrêter devant le bâtiment, et les hommes de la gestapo en descendre.
Tous furent saisis de terreur. Le Mohel tremblait, et on se demandait ce que l'on pourrait faire pour sauver la vie de la maman et du bébé.
C'est la maman qui reprit ses esprits la première;
"Mohel, dépêche toi de circoncire mon fils. Tu vois qu'ils sont venus nous chercher. Au moins, il mourra circoncis!"
Le mérite de la Milah les sauva: les assassins ne rentrèrent pas dans la pièce, et se contentèrent d'une inspection sommaire de l'atelier.

Les paroles de la mère, qui étaient le reflet d'une foi profonde, d'un amour de D.ieu et de son acceptation de se sacrifier pour Lui sont dans la continuité des actions de nos Pères en Egypte.

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