Choisir un Mohel et un Sandak.

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Choisir un Mohel et un Sandak.

Comment choisir un Mohel, un Sandak. Je n'ai pas de réponse toute prête, et je préfère laisser la parole à des plus grands pour le dire.
Deux textes ont été choisis, en apparence contradictoire, mais en apparence seulement ...

Tradition des Hassidim Habad:

Lorsqu’il fallut choisir un Mohel pour l’un des petits fils du Tséma’h Tsédek, on eut le choix entre deux Mohalim. L’un était particulièrement compétent, mais n’était pas spécialement féru dans les « kavanoth » (considérations spirituelles). L’autre Mohel était moins adroit, mais avait des pensées bien plus élevées. Le Tséma’h Tsédek désigna le plus habile, en disant "c’est une Mitsvah tellement grande qu’on n’a pas besoin de connaître l’adresse !"
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Ou selon les mots du Rabbi:
Tous connaissent cette histoire que j’ai entendue de la bouche de mon beau père, le Rabbi, de mémoire bénie. Lors de la Brit Milah d’un des petits fils du Tséma’h Tsédek, de son vivant, on consulta le Rabbi pour choisir entre deux praticiens. L’un, un vétéran, qui connaissait toutes les "kavanoth" de la Brit Milah, ou un plus jeune, très simple dans sa pratique des miloth. Le Rabbi demanda qu’on prenne le plus jeune, car l’essentiel c’est le geste ...

Et par ailleurs

Une histoire rapportée dans "Ot HaBerit" de Zeev Grinwald.
Traduit par Aharon.

Le Rav Yaacov Moutsafi veillait à ce que le Mohel et le Sandak soient des juifs "craignant D.ieu".
Il citait pour cela son ami le Tsaddik Ovadia Tsadka, un homme de bien, charitable et empressé à la pratique des Mitsvoth, fidèle secours des orphelins et veuves, des familles démunies. Lors de son deuil, il commença son discours par "Ovadia craignait D.ieu à l'extrême (Rois, I, 18, 3).

Rabbi Yossef 'Haïm

Un jour, on avait demandé à Rabbi Ovadia Tsadka par quel mérite avait il accédé à tant de Sagesse et de piété.

" A vrai dire, je ne suis que du vinaigre à côté du vin, et j'aurais dû être bien plus pieux et attaché à D.ieu que je ne le suis. Et au lieu de ça, je ne vaux pas plus qu'une goutte face à l'océan.
Par quel mérite? Mon Sandak fut Rabbi Yossef 'Haïm de Bagdad, le "Ben Ich 'Haï", et mon Mohel était le propre frère de Rabbi Yossef 'Haïm.
Le Sandak et le Mohel d'un enfant tracent tout son avenir spirituel, d'une façon inimaginable et indescriptible. C'est pourquoi je peux vous dire que je ne suis pas arrivé à la cheville de celui que j'aurais dû être.
Et de conclure: choisissez pour vos enfants un Sandak et un Mohel qui craignent D.ieu, et cela sera bon pour vous et pour vos enfants toute la vie. "


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