Nous sommes le
(depuis hier soir
jusqu'au coucher du soleil de ce soir
|
Le
troisième anniversaire d’un enfant est un moment charnière
dans son éducation. Pendant les trois premières années
de sa vie, un enfant absorbe les images et les sons de son environnement, ainsi
que la tendresse et l’affection de ses parents.
Il est alors seulement un récepteur, non encore capable de donner.
Lorsqu’ils atteignent l’âge de trois ans, l’éducation
des enfants fait un bond: ils sont désormais prêts à révéler
leurs ressources et à en prodiguer les bienfaits.
Pour un garçon juif, cette transition est marquée par une cérémonie.
Il est une antique tradition de laisser pousser les cheveux d’un garçon
jusqu’à ses trois ans. Le jour de son troisième anniversaire
(en date juive) , les amis sont conviés à une cérémonie
de coupe de cheveux, appelée ‘Halakah chez les Juifs séfarades
et Upsherin chez les Juifs ashkénazes.
Les peot (mèches des tempes que la Bible interdit de raser) de l’enfant
sont laissées intactes : c’est son initiation à sa première
mitsva.
À partir de ce moment,
on apprend à l’enfant à porter une kipah et des tsitsit
et, petit à petit, à réciter les bénédictions
avant et après manger, et le Chéma.
Le monde commence désormais à bénéficier de la Torah
et des mitsvot de ce petit enfant.
L’événement
:
La première coupe de cheveux est traditionnellement un événement
assez modeste, généralement tenu à la maison ou à
la synagogue.
Rafraîchissements et petits gâteaux sont en général
au menu.
De nombreux Juifs célèbrent la coupe de cheveux de leur fils auprès
du tombeau d’un tsadik (un saint homme). En Israël, beaucoup le font
à Mérone, auprès du tombeau de Rabbi Chimone bar Yo’haï,
l’auteur du Zohar. C'est ainsi que Rabbi Its'hak Louria, le Ari fit pour
son fils le jour de Lag Baomer, suivant vraisemblablement une tradition plus
ancienne, et est suivi en ceci notamment par l'école kabbalistique et
hassidique.
La cérémonie
:
Le garçon est fièrement vêtu d’un bel habit, rehaussé
de sa nouvelle kipah, ses tsitsit dépassant de manière bien visible.
Tous les convives lui coupent à tour de rôle une mèche de
cheveux. L’honneur de couper la première mèche est souvent
réservé au rabbin ou à un cohen.
Comme toujours, une cérémonie juive est honorée par des
paroles de Torah.
Elle peut se dérouler à la synagogue, au domicile, ou dans le
cadre où l'enfant est scolarisé, servant ainsi d'exemple et d'encouragement
à ses petits copains.
Lorsque les parents -ou grands-parents- ont eu le mérite de recevoir
une lettre du Rabbi pour cette
occasion, il est d'usage de la
lire.
Note :
Il y a de nombreux jours dans le calendrier juif lors desquels il est interdit
ou déconseillé de se couper les cheveux. Si le troisième
anniversaire de l’enfant tombe en ce jour, l’upsherin est repoussé
au jour possible le plus proche. Ainsi, contactez votre rabbin avant de planifier
la première coupe de cheveux de votre fils.
Adapté de https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/614178/jewish/La-premire-coupe-de-cheveux.htm
https://www.chabad.org/library/article_cdo/aid/81573/jewish/
Practices-Associated-With-A-Childs-Education-Connected-With-An-Upsherinish.htm
contacter
Aharon Altabé |
|
www.milah.fr
Mise à jour |