Choul’han Aroukh Admour Hazaken

Nous sommes le (depuis hier soir jusqu'au coucher du soleil de ce soir

Choul’han Aroukh Admour Hazaken.

Séder Birkot Hanéhénin.

Lois sur les bénédictions. Chapitre 12

1 Chaque joie que procurent à l’homme les bienfaits de ce monde ci, doit être pour lui une occasion de bénédiction. S’il est seul à en jouir, il dira la bénédiction « Chéhé’héyanou », et si quelqu’un profite de cette bonté en même temps que lui, il dira "Hatov vehamétiv".
(...)
12 Si sa femme a donné naissance à un garçon, il doit prononcer la bénédiction "Hatov vehamétiv": bon pour lui et bienfaisant pour sa femme, car il lui est agréable à elle aussi d’avoir mis au monde un garçon. Il en est de même pour chacun des garçons qui lui naîtront. Et elle aussi doit dire la bénédiction.

"Béni sois Tu Notre D.ieu, Roi de l’univers, Qui est bon et fait le bien."

 

Hilkhot Chabbath ch 249.

Choul’han Aroukh Admour Hazaken
Chapitre 249 : Lois concernant la veille de Chabbath.

5 Il est interdit de fixer au Vendredi un grand repas de fête qui ne soit pas un repas qu’il aurait fait un autre jour de la semaine. Ceci pour l’honneur du Chabbath, car s’il mange et boit beaucoup la veille de Chabbath, plus qu’à l’accoutumée, serait-ce le matin, il ne pourra honorer le repas du soir de Chabbath comme il convient.
6 De quel cas s’agit il ? D’un repas de convenance personnelle, ou encore d’un repas d’une Mitsvah en dehors de son temps et qu’il aurait pu faire, accompagnée de son repas, à une autre date que la veille de Chabbath ; mais non si c’est une Mitsvah en son temps, comme le repas d’une Brit Milah, ou le repas de fiançailles ou de mariage, car on ne doit pas retarder des fiançailles de peur qu’un autre ne vienne et ne se fiance avec elle, ni un mariage, pour ne pas retarder l’accomplissement de la Mitsvah de prospérer.
De même la Milah, même si ce n’est pas le huitième jour, il n’est pas possible de la reporter, car il est interdit de le laisser incirconcis ne serait-ce qu’un jour. C’est pourquoi il sera permis là encore de faire le repas qui accompagne la Milah le jour même. Et si par la suite il ne peut s’acquitter de son repas du Vendredi soir, ce n’est pas grave, puisque de toutes façons il était occupé à un repas lié à une Mitsvah, et il mangera le lendemain Chabbath trois repas, comme c’est développé dans le chapitre 274.
7 De toute façon, il faudra commencer ce repas avant la dixième heure , puisqu’à partir de la dixième heure il faut éviter de prendre ne serait ce qu’une légère collation qu’il aurait prise en semaine, si c’est un repas de convenance personnelle. C’est pourquoi, même un repas de Mitsvah qui peut être fixé avant la dixième heure, devra commencer au plus tôt. Il est bon que ne participent à ce repas de Vendredi après midi qu’un petit nombre de personnes, comme les proches des époux, ou les proches de la famille et les « Baaléi Brit » à savoir le Mohel et le Sandak pour un repas de Brit Milah.
(On peut également consulter le chapitre 331, du Choul’han Aroukh du Admour Hazaken concernant les lois de la Brit Milah Chabbath.)

Lois de l'ablution des mains.
1ère édition, chapitre 4, paragraphe 2.
(...)
Les Sages du Talmud nous ont mis en garde quant à l'impureté qui se trouve sur les mains au réveil, et nous ont enseigné qu'elle ne part qu'après que l'on ait versé trois fois alternativement de l'eau sur les deux mains (...)
Il faudra donc veiller à ne toucher aucune nourriture ni boisson avant cette ablution. Les femmes notamment doivent être averties de ceci, puisque c'est sur elles que reposent la plupart des préparatifs alimentaires. Par contre, on ne prête pas attention à ceci en ce qui concerne un non juif, car l'impureté n'a de prise que sur ce que quitte la sainteté, c'est à dire les corps juifs endormis que l'âme sainte a quittés. Et au réveil, lorsque l'âme sainte revient se poser sur le corps, l'impureté s'en dégage, et ne réside plus que sur les mains.
C'est la raison pour laquelle on est moins rigoureux avec ce qu'a touché un petit (avant l'âge de l'éducation), parce que l'achèvement et l'essentiel de l'entrée de l'âme sainte en l'homme se fait à treize ans pour le garçon et à douze ans pour la fille. Ils sont dès lors astreints aux Mitsvoth, selon la Torah, et encourent éventuellement les peines correspondantes. Le début de l'entrée de l'âme divine se fait à l'âge où les Sages ont recommandé d'enseigner la Torah et la pratique des Mitsvoth aux petits, et aussi lors de l'accomplissement de la Mitsvah de Milah, et c'est pourquoi celui qui veille à ne pas consommer ce que touche (sans s'être lavé les mains) un enfant après sa Brit Milah mérite le titre de saint.

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